Avis Occupied

Ça change des séries américaines avec les bons et les méchants.Ici,pas de manichéisme :les bons ne sont pas forcément les norvégiens résistants et les méchants les collabos et les occupants russes. Aucun manichéisme,pas de noir et blanc mais toutes les nuances de gris.C'est ce qui en fait une série des plus intelligentes.Pas de mièvrerie,pas de perte de temps sur les romances de personnages secondaires comme d'habitude.Quel contraste avec les âneries américaines politiquement correctes à la gloire de l'Amérique et toutes copiées les unes sur les autres.Non,jetez vous sur cette série ,qui démarre doucement mais ne cesse de monter en puissance.

Les 3 réalisateurs Norvégiens, que sont Erik Skjoldbjaerg, Jo Nesbø, et Karianne Lund, ont crée la série de politique fiction la plus réussie au monde pour l’instant. Bien meilleure que Homeland, ou Le Bureau Des Légendes. Pour obtenir une telle réussite, le trio Norvégien a ajouté des éléments de film d’espionnage, hyper pointus, avec une documentation technologique de haut vol et de première main (jeu vidéo, outils informatiques de surveillance et de piratage etc …) L’intrigue est sidérante de vérité. Et c’est là tout le paradoxe. De la politique fiction absolue, mais avec un réalisme qui semble presque prophétique. Ce réalisme n’aurait pas été obtenu si ces créateurs ne s’étaient pas documentés au point d’être capables de rivaliser avec les plus éminents profs de Sciences Po. Pour commencer, les enjeux, géo-statégiques, économiques, politiques, écologiques, et sociétaux, tant en Europe, qu’en Russie, ne semblent avoir aucun secrets pour eux. Mais, en outre, le fonctionnement des mouvements underground contestataires leur semblent être également très familiers. Ce réalisme, ils le doivent enfin à une solide connaissance digne de grands reporters, spécialistes du fonctionnement des grandes instances de l’Union Européenne ; tant du point de vue diplomatique, médiatique, que politique. A ajouter à cela, une pléiade d’acteurs de très haut vol. Tant les enfants, que les adultes. Si l’on veut avoir un avant-goût de ce que sera l’évolution des prochains conflits entre l’Europe et la Russie, on regarde « Okkupert », et on prie fort pour qu’arrive, sans anicroche, la saison 3.

Dans un futur proche, en Norvège. Après que le Premier ministre écologiste a annoncé sa décision de substituer le thorium aux énergies fossiles, la Russie intervient pour forcer la Norvège à reprendre sa production de pétrole. Chaque Norvégien est placé face à un dilemme : coopérer avec le nouvel occupant ou résister ?

Romans, films, séries TV : les pays nordiques sont à la mode. Qui n'a pas aimé les films de Lars von Trier, les polars de Jo Nesbø (co-scénariste de "Occupied"), de Stieg Larsson ou de Arnaldur Indriðason, la série "Borgen" avec sa charismatique politicienne danoise ? "Occupied", la plus chère série norvégienne réalisée à ce jour, exportée dans le monde entier (et désormais disponible sur Netflix) s'inscrit dans cette veine.

"Occupied" est une série géopolitique qui se nourrit d'une peur : le retour de la menace russe. Elle imagine, avec beaucoup de réalisme, non pas une invasion armée rythmée par le bruit des chars et des bottes, mais la mainmise d'un petit pays par son puissant voisin. D'ailleurs la menace russe a, dans la série, un visage complexe et séduisant : celui de l'ambassadrice Sidorova.

Pour lutter contre cette menace, la Norvège ne peut compter que sur ses propres forces. L'Union européenne, à laquelle Hippolyte Girardot, dans le rôle d'un commissaire européen inféodé à la toute-puissante Allemagne, prête ses traits, est la complice silencieuse des menées russes. Les États-Unis, obsédés par leur crainte d'être entraîné dans un conflit global avec la Russie, ne sont guère plus solidaires et se révèleront à la fin de la première saison des alliés bien peu fiables. Quant à l'Otan et sa clause de solidarité, c'est à peine si elle est évoquée.

Face à l'occupation russe, chaque Norvégien réagit à sa manière : le Premier ministre, son garde du corps, sa cheffe de cabinet, la directrice de la sécurité nationale, un journaliste et son épouse.... Tout l'intérêt de cette série, qui se prolonge sur trois saisons et un total de vingt-quatre épisodes, est d'éviter de figer chaque personnage dans une posture. Il n'y a pas d'un côté des collabos et de l'autre des séries, mais des êtres humains indéterminés et changeants. Le Premier ministre Jesper Berg, remarquablement interprété par Henrik Mestad, est sans doute le plus attachant. Soucieux au premier chef de protéger son peuple, on le voit lâchement multiplier les reculades durant la première saison avant d'embrasser une posture plus lucide et plus guerrière au risque, à la fin de la deuxième, de verser dans des excès inverses.

La troisième saison vient de sortir. Ce n'est pas la meilleure. L'action est tellement rebondissante qu'elle en devient difficilement compréhensible. Aucune saison supplémentaire n'est prévue.

Très branché et en demande constante d’ouverture sur le monde en évitant les séries US, cette série norvégienne tombait a pique, je m’y suis jeté dedans a bras ouvert.

Série originale et remplie de réalisme même si l’idée que toute l’Europe et le monde condamne pas la Russie, surtout dans la situation actuelle dans le vrai monde. La Géopolitique se mêle très bien avec l'action, le gouvernement, les rapports entre partis politique, entre l’ambassade et les relations avec la Russie et le reste de l’Europe. Les scènes sont bien filmées avec des décors de qualité. Le scénario est riche même si ce dernier s’essouffle quelque peu a certains moment.

Au niveau des personnages, le premier ministre sera mis a rude épreuve, celui-ci va devoir jouer la double casquette quitte a se contredire a se mettre a dos ses électeurs et les membres de son propre parti. Le garde du corps du premier ministre est intéressant a suivre ou il joue l’intermédiaire entre l’occupant russe et le gouvernement norvégien.
Dans cette série, ce qui fait qu’elle est bien traitée c’est que tous les personnages secondaires ont un rôle et ne sont pas négligés.

Le point fort de Occupied est que ses personnages ne sont pas confrontés au choix malichien, d’un coté les gentils norvégiens et de l’autre les méchants russes, bien au contraire, chaque personnage est confronté a ses expériences personnelles et a ses problématiques de vie. Tout ceci, fait que les personnages adoptent tous un comportement ou une telle réaction face aux différentes actions et évènements qui pourrait répondre a ses questionnements.

Néanmoins, au lieu de 10 épisodes, la série aurait sans doute gagné en dynamisme s’il y avait eu 8 épisodes. Conseil retenu puisque la saison 2 comporte juste 8 épisodes, et ils ont eu bien raison. Comme à son habitude, les séries nordiques envoies du lourd.
Je recommande de voir ces deux saisons avec beaucoup d’intérêt.

De bonne facture pour une fiction étrangère, "Occupied" est la série télévisée norvégienne qui va vous faire aimer la géopolitique. Avant tout portée par un concept fort, l’invasion de la Norvège par la Russie, "Occupied" séduit par son attention aux détails et son intrigue parfaitement ficelée, mais déçoit par son manichéisme parfois un peu brutal. En moins d’un an, la Norvège peut passer d’un Etat souverain à un pays envahi par les forces armées russes, mandatées par l’Union européenne. C’est le postulat de la série "Occupied", série norvégienne. Alors que le Premier ministre norvégien écolo, Jesper Berg, annonce qu’il cessera sa production du pétrole et du gaz, ses voisins européens décident de forcer la production de ces énergies fossiles en mandatant l’intervention de l’armée russe sur le territoire norvégien. La série chorale voit s’entremêler les destins d’une demi-douzaine de personnages, du plus naïf (Henrik Mestad joue particulièrement bien le Premier ministre un peu benêt dépassé par les événements) au plus glaçant (le jeune Sondre Larsen en terroriste nationaliste prêt à tout pour repousser les Russes hors de son pays). Mais ce sont surtout les péripéties touchant les “victimes collatérales” de l’invasion qui sont les plus prenantes; on se surprend à aimer la femme d’un journaliste (Ane Dahl Torp) qui tient un restaurant au bord de la faillite et voit en l’arrivée de riches Russes une clientèle qui va sauver son établissement, ainsi que de potentiels amants. A la différence de "Borgen", fable politique danoise qui proposait, sur fond de conflits familiaux, des intrigues à peu près bouclées par épisode (l’indépendance du Groenland, la législation sur la prostitution), "Occupied" est une longue histoire divisée en dix sous-parties. On y voit le pays s’enliser peu à peu dans un conflit que certains espèrent résoudre par voie diplomatique, tandis que d’autres conspirent pour qu’éclate une guerre officielle. Si la série ne demande pas à ses téléspectateurs d’être passionnés de géopolitique, la complexité de l’intrigue requiert un investissement important pour en capter toutes les subtilités. La caméra trouve parfois des angles audacieux (on peut observer la même scène dans deux épisodes différents, filmée de deux manières), mais c’est avant tout sur les dialogues que les épisodes reposent. Les tractations obscures viennent ainsi trancher avec les plans épurés et les paysages enneigés du nord de la Norvège, le long des quelque 200 kilomètres de frontière qu’elle partage avec la Russie. N’étant pas révolutionnaire sur le fond (on craint par moments qu’elle ne se repose trop sur son concept), c’est dans les détails que "Occupied" séduit. Le scénario est quand même un peu trop focalisé sur le volet géopolitique de la série, qui ne laisse pas assez vivre ses personnages, et peine ainsi à les rendre tous attachants. Cela reste une bonne série politique sympathique à regarder

Une série originale par son propos et qui a le mérite de poser de vrais questions . Subtile , sans manichéisme , elle réussi à maintenir l'interêt sur les deux saisons et on attend la troisième avec impatience. La série prend son temps , s'appuie sur une excellente interprétation , se perd parfois dans des méandres inutiles ( contingences des séries) mais s'adresse d'emblée à un public jugé intelligent , ce qui est appréciable et , hélas , souvent cantonné aux productions britanniques ou scandinaves ...

C'est excellent ! Comment, d'une série politique (fiction) tenir en haleine aussi bien le spectateur ? Sur le papier, un fort pré-sentiment d'ennui, de parlotes et de sur-place ... Que nenni ! Magistralement interprété, une collision entre diplomatie, coups bas, jeu(x) de dupes, enjeux patriotiques, actions, polar et dialogues ciselés. Fin de la deuxième saison, dans l'attente de la troisième (vivement). Belle maîtrise d'un scénario difficile et particulier. 4/5 !!! A découvrir sur Netflix.

Voilà une série sur les relations diplomatiques entre la Norvège, la Russie et le reste du monde moderne. Une série intelligente qui permet de comprendre les enjeux que l'on pourrait rapprocher de certains pays en guerre, comme l'Ukraine, par exemple. Les histoires sont tout sauf hollywoodiennes, avec des personnages compromis, d'autres résistants (ou terroristes, c'est selon) où se dégage une forte identité. Que fait-on dans un pays envahi par les russes ? On y voit les collabos, les ambitieux, et les résistants, et la capacité collective. Cette première saison est vraiment réussie.

acteurs jouant mal. le scénario est sans queue ni tête, bourré d'incohérences ou de facilités. même les personnages changent de rôle ou de mentalité au fur et à mesure d'un scénario aléatoire. bref une saison pour voir et ça suffit. et il y en à qui mettent cette daube au-dessus de l'excellent "Bureau des légendes". bref

J'ai vu la saison 1 qui est déjà très Abracadabrantesque, mais avec la saison 2 çà empire.
Je ne sais pas si j'irai au bout de la saison 2 pour ensuite tenir la saison 3, ect...
D'abord les réserves de pétrole et de gaz de la Norvège sont en chute libre.
Ensuite la Russie n'a que faire de la Norvège et s'intéresse plus à l'Ukraine et aux anciennes républiques de l'URSS.
Enfin le scénario est totalement non crédible même si je pense que les 2 meilleurs acteurs, le membre de la PST et l'ambassadrice de Russie sont très bons.
La saison 2 est de plus en plus non crédible.
Quand on sait que la Russie est en train de battre l'Otan en Russie.......
La saison3 a dû directement être produite par la CIA avec un scénario de propagande anticommuniste. Nullissime!

Une série originale de Norvège principalement de politique fiction mais non rébarbative au contraire avec de vrais personnages et un suspense à couper au couteau. Un genre de S.F. type uchronique plus que du drame.

Une série de politique fiction ? Peut-être plus probable que l on peut le croire. Imaginez que la Russie annexe "doucement" une zone et influe sur la politique européenne c est étrange ? En fait c était assez visionnaire quand on voit aujourd'hui le conflit en Ukraine. Cette série qui vient du nord est originale et suffisamment bien réalisée pour nous immerger nous projeter dans cet univers pas si improbable

Série magnifique , pour son scénario , le jeu des acteurs , l'action , les décors . Pas un instant d'ennui
. J'adore ce sentiment de doute personnel pour savoir dans quel camp se situer . Visionné la saison 1 en 2 jours . Je m'attaque direct à la saison 2 et ne doute aucunement de mon plaisir !

Série parfaite !! aucun temps mort .Scénario en béton -acteurs plus vrais que nature !!!!! une des meilleures séries vues ces dernières années tout styles confondus. Vivement la saison 3 , je suis en manque !!!!

La série est correcte. Bien réalisée, avec des acteurs qui tiennent la route et avec sur le papier un pitch assez alléchant: un petit pays européen qui se voit placer sous influence Russe.

Mais il y'a plusieurs gros bémols:
Déjà ce pitch de base manque de crédibilité: dans quel monde l'UE demanderait aux Russes d'envahir l'un des leurs? (l'excuse du pétrole est pas suffisante, il y'a plein d'autres manière plus rationnelles de régler ça).
Ensuite à la fin de la S1 l'occupation à duré 1 an et ce qu'on voit dès le début c'est que les norvégiens sont dépassés: le premier ministre est un écolo petit joueur et le flic #1 est un garde du corps lambda. Donc logiquement soit ils sont faibles et se font écraser par les Russes en 15 jours et pas en 1 an, soit ils sont un peu plus costaud et dans ce cas il faudrait que ca se ressente à l'écran (par exemple que spoiler: le premier ministre passe 1 épisode sans se faire enlever où humilier)
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Ensuite, c'est peut-être le pragmatisme des scandinaves qui veut ça, mais où est la magie dans la série? Où est le charisme des acteurs, leur profondeur? Où est l'adrénaline? C'est mou, c'est froid, c'est conventionnel. Bref la série n'est pas mauvaise, on pourrait la qualifier de "propre", mais bien trop propre justement pour passionner le spectateur.